La francophonie en débat
Le Prix CEQF "La francophonie en débat" a pour but de soutenir la production et la diffusion d'œuvres en langue française, artistiques ou académiques, de jeunes artistes ou de jeunes chercheuses et chercheurs domiciliés dans un pays membre - de plein droit, associés et observateurs - de l'Organisation Internationale de la Francophonie (OIF).
L'œuvre récompensée par le prix doit aider à penser et à illustrer les relations, les échanges et les interactions à l'intérieur de l'espace francophone sur le plan culturel, historique, économique ou social. L'œuvre, orientée par une démarche de recherche-création, peut être :
Le Prix est financé par l’entreprise horlogère suisse Richard Mille et organisé par le CEQF. Il est décerné tous les deux ans par un jury international.
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Les candidat·e·s domicilié·e·s dans les pays mentionnés dans cette liste peuvent déposer une candidature
Les candidatures 2024 peuvent être transmises jusqu'au 15 novembre 2024.
Les œuvres peuvent être envoyées à l'adresse électronique:
[email protected]
... ou par la poste:
Prix Richard Mille/CEQF
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La Neuchâteloise Eva Baehler remporte la deuxième édition 2023!
Eva Baehler: nouvelle lauréate du Prix Richard Mille "Francophonie en débat"! Le jury présidé par la Professeure Marie-José Béguelin lui octroie cette distinction pour sa thèse de doctorat en littérature française soutenue cette année à l’Université de Neuchâtel sous le titre : « Composer avec la Chronique coloniale : l’intertextualité comme « stratégie du brouillage » dans l’oeuvre de Patrick Chamoiseau ». Elle enquête sur les empreintes coloniales dans la littérature antillaise contemporaine, et plus particulièrement sur la relation ambiguë que l’écrivain martiniquais Patrick Chamoiseau entretient avec ce qu’il nomme lui-même la « Chronique »: un ensemble de textes - relations de voyages, registres d’habitation et autres traités d’histoire naturelle - relatifs aux « isles à sucre » entre la fin du XVIIIe siècle et l’Abolition de l’esclavage.
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Eva Baehler présente sa démarche scientifique et l'apport de son travail pour mieux comprendre l'espace francophone et le passé colonial de la Suisse.
à côté de la lauréate, un poète et un didacticien du français au Maroc
Le poète béninois Joël Glele Agbidinoukoun et le linguiste marocain Lahoucine Ait Sagh sont arrivés au dernier stade de la compétition. Le jury a relevé l'originalité respectivement du recueil Procès aux lettres (éditions CEJECO) et de la thèse sur les interactions verbales en classes de FLE (français langue étrangère) au Maroc.
230627_ceqf_commpresse_2e_prix_richard_mille.pdf | |
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Deux lauréates remportent la première édition 2021!
Sara Del Rossi et Suzie Telep remportent le premier prix ex aequo: leurs travaux ont été retenus non seulement pour leur qualité remarquable, mais aussi pour leur adéquation aux objectifs du Prix.
Sara Del Rossi, de nationalité italienne et résidant à Varsovie, a obtenu le Prix pour sa thèse de doctorat soutenue
l’an dernier à l’Université de Varsovie, sous la direction du professeur Jozef Kwaterko, sous le titre : Où va le conte ? Dynamique transculturelle de l’oraliture haïtienne.
Suzie Telep, de nationalité française et d’origine camerounaise, résidant à Boulogne- Billancourt, reçoit le Prix pour sa thèse soutenue fin 2019 à l’Université de Paris Descartes, sous la direction de la professeure Cécile Canut, sous le titre : ‘Whitiser’, c’est parler comme un Blanc. Langage, subjectivité et postcolonialité chez des militants afrodescendants d’origine camerounaise à Paris.
On doit à deux autres finalistes du concours, toutes deux installées à Montréal, des travaux de grande valeur. Il s’agit d’une part de la thèse de Charlotte Biron intitulée « D’Arthur Buies à Gabrielle Roy, une histoire littéraire du reportage au Québec (1870 à 1945) », et d’autre part de la subtile œuvre littéraire de Magdalena Kogut intitulée « Agregacja : chercher les divers soi(s) ».
Sara Del Rossi, de nationalité italienne et résidant à Varsovie, a obtenu le Prix pour sa thèse de doctorat soutenue
l’an dernier à l’Université de Varsovie, sous la direction du professeur Jozef Kwaterko, sous le titre : Où va le conte ? Dynamique transculturelle de l’oraliture haïtienne.
Suzie Telep, de nationalité française et d’origine camerounaise, résidant à Boulogne- Billancourt, reçoit le Prix pour sa thèse soutenue fin 2019 à l’Université de Paris Descartes, sous la direction de la professeure Cécile Canut, sous le titre : ‘Whitiser’, c’est parler comme un Blanc. Langage, subjectivité et postcolonialité chez des militants afrodescendants d’origine camerounaise à Paris.
On doit à deux autres finalistes du concours, toutes deux installées à Montréal, des travaux de grande valeur. Il s’agit d’une part de la thèse de Charlotte Biron intitulée « D’Arthur Buies à Gabrielle Roy, une histoire littéraire du reportage au Québec (1870 à 1945) », et d’autre part de la subtile œuvre littéraire de Magdalena Kogut intitulée « Agregacja : chercher les divers soi(s) ».
La présentation du travail de Sara del Rossi Où va le conte ? Dynamique transculturelle de l’oraliture haïtienne.
L’ouvrage porte sur le statut de la littérature orale populaire (ou « oraliture ») en tant que vecteur de cohésion sociale et lieu de transmission de la mémoire collective et du patrimoine culturel, notamment dans les milieux d’expatriés.
Sara del Rossi analyse en détail, avec un savoir impressionnant, l’évolution du conte haïtien entre le 20e et le 21e siècles, en partant des formes orales traditionnelles jusqu’aux formes écrites, publiées en Haïti tout comme dans la diaspora haïtienne (en France, au Québec, aux États-Unis).
L’ouvrage porte sur le statut de la littérature orale populaire (ou « oraliture ») en tant que vecteur de cohésion sociale et lieu de transmission de la mémoire collective et du patrimoine culturel, notamment dans les milieux d’expatriés.
Sara del Rossi analyse en détail, avec un savoir impressionnant, l’évolution du conte haïtien entre le 20e et le 21e siècles, en partant des formes orales traditionnelles jusqu’aux formes écrites, publiées en Haïti tout comme dans la diaspora haïtienne (en France, au Québec, aux États-Unis).
La présentation du travail de Suzie Telep ‘Whitiser’, c’est parler comme un Blanc. Langage, subjectivité et postcolonialité chez des militants afrodescendants d’origine camerounaise à Paris.
L’ouvrage examine en profondeur le rôle du langage et du corps dans les processus d'émancipation politique de sujets racialisés francophones, en contexte migratoire et postcolonial. De manière novatrice, il décrit les formes et les enjeux politiques de la «whitisation symbolique» (= imitation de manières occidentales de se comporter, que ce soit au niveau du parler et de l’accent, du style corporel, du vêtement, de la reprise de discours associés à l’Autre dominant) chez des militants antiracistes d’origine camerounaise, rencontrés au cours d'une enquête ethnographique de deux ans dans une association panafricaine de jeunes étudiants, cadres et dirigeants d’entreprise à Paris.
L’ouvrage examine en profondeur le rôle du langage et du corps dans les processus d'émancipation politique de sujets racialisés francophones, en contexte migratoire et postcolonial. De manière novatrice, il décrit les formes et les enjeux politiques de la «whitisation symbolique» (= imitation de manières occidentales de se comporter, que ce soit au niveau du parler et de l’accent, du style corporel, du vêtement, de la reprise de discours associés à l’Autre dominant) chez des militants antiracistes d’origine camerounaise, rencontrés au cours d'une enquête ethnographique de deux ans dans une association panafricaine de jeunes étudiants, cadres et dirigeants d’entreprise à Paris.
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Le Prix Richard Mille/CEQF dans les médias
Le Quotidien Jurassien | |
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